Symbolique de l’arbre
Les yeux et le cœur grand ouverts,
Tâchez de percevoir
Ce que les yogis d’autrefois ont voulu imiter.
La montagne dans sa verticalité,
L’arbre enraciné et déployé,
L’aigle prêt à s’envoler.
Essayez d’en capturer l’essence,
Et d’en absorber les qualités.
Alors la forme prendra sens :
La posture est née : Vrksasana
Observez avec attention,
Et vous pratiquerez avec intention.
Ses feuilles ont la souplesse de se laisser guider par le vent, son tronc a la force de résister aux rafales. Ses racines sont profondément ancrées dans la terre, ses branches s’élèvent vers le ciel.
Force et souplesse, enracinement et déploiement, l’arbre, comme le yoga, unit les contraires.
Planté sur une jambe, le yogi imagine que des racines partant de sa plante de pied viennent s’ancrer profondément dans le sol. Ce faisant, sa colonne vertébrale s’étire avec la verticalité du tronc, dans un mouvement ascendant. Ses bras s’élèvent , non à partir des épaules, mais à partir de la base de la colonne vertébrale, là où se trouve Muladhara, le chakra Racine : C’est ainsi que le yogi déploie ses branches. En observant l’arbre, il a compris que plus profonde seront ses racines, plus haut il pourra s’élever. Les mains jointes devant sa poitrine, il exprime sa gratitude envers son guru, celui qui le guide sur le chemin du yoga ; les mains jointes au-dessus de la tête, il exprime sa dévotion envers le principe divin absolu.
Par sa verticalité, l’arbre est considéré comme un lien entre le Ciel et la Terre. Il s’abreuve par ses racines, il respire par ses feuilles : sol et soleil, terre et ciel, l’arbre trouve ainsi son équilibre.
En se faisant arbre, le yogi unit symboliquement les réalités matérielle et spirituelle : il reconnaît que les deux sont présentes en lui, et qu’il atteindra la sérénité en les cultivant l’une et l’autre.
Réf : Le chien tête en bas, 45 histoires d’asanas, Clémentine Erpicum,
Ed La Plage, page 106
Les yeux et le cœur grand ouverts,
Tâchez de percevoir
Ce que les yogis d’autrefois ont voulu imiter.
La montagne dans sa verticalité,
L’arbre enraciné et déployé,
L’aigle prêt à s’envoler.
Essayez d’en capturer l’essence,
Et d’en absorber les qualités.
Alors la forme prendra sens :
La posture est née : Vrksasana
Observez avec attention,
Et vous pratiquerez avec intention.
Ses feuilles ont la souplesse de se laisser guider par le vent, son tronc a la force de résister aux rafales. Ses racines sont profondément ancrées dans la terre, ses branches s’élèvent vers le ciel.
Force et souplesse, enracinement et déploiement, l’arbre, comme le yoga, unit les contraires.
Planté sur une jambe, le yogi imagine que des racines partant de sa plante de pied viennent s’ancrer profondément dans le sol. Ce faisant, sa colonne vertébrale s’étire avec la verticalité du tronc, dans un mouvement ascendant. Ses bras s’élèvent , non à partir des épaules, mais à partir de la base de la colonne vertébrale, là où se trouve Muladhara, le chakra Racine : C’est ainsi que le yogi déploie ses branches. En observant l’arbre, il a compris que plus profonde seront ses racines, plus haut il pourra s’élever. Les mains jointes devant sa poitrine, il exprime sa gratitude envers son guru, celui qui le guide sur le chemin du yoga ; les mains jointes au-dessus de la tête, il exprime sa dévotion envers le principe divin absolu.
Par sa verticalité, l’arbre est considéré comme un lien entre le Ciel et la Terre. Il s’abreuve par ses racines, il respire par ses feuilles : sol et soleil, terre et ciel, l’arbre trouve ainsi son équilibre.
En se faisant arbre, le yogi unit symboliquement les réalités matérielle et spirituelle : il reconnaît que les deux sont présentes en lui, et qu’il atteindra la sérénité en les cultivant l’une et l’autre.
Réf : Le chien tête en bas, 45 histoires d’asanas, Clémentine Erpicum,
Ed La Plage, page 106